À PROPOS

Walter est né en 1963 à Anvers en Belgique et y grandit comme fils unique dans une famille d’artistes. Son père Willem, son grand-père Victor et son grand-oncle Denis sont en effet tous trois artistes peintres, chacun avec sa propre spécialité.

Maman Yvonne était une femme inspirée et ses poèmes étaient forts appréciés par l’arrière- grand-père de Walter, l’écrivain Willem Elsschot. Enfant, Walter passe des heures et des heures dans l’atelier de son père, et apprend donc tout naturellement à manier le crayon et le pinceau. Ainsi, tout le monde s’attend à ce que Walter suive les traces de ses ancêtres. 

Mais au début, rien ne porte à le croire. En effet, Walter obtient son diplôme d’imprimeur et travaille pendant 6 ans successivement dans l’imprimerie de la Province d’Anvers puis dans celle d’une banque. Mais au début des années ’90, plusieurs évènements changeront sa vie : Père Willem, parfois imprévisible, décide de faire une version techno de Frère Jacques, avec le groupe «So What?». Un des musiciens demande alors à Walter de faire un croquis pour la pochette du CD, mais Walter décide d’en faire un vrai tableau. Derrière son imprimante, comptant les jours jusqu’à sa retraite, Walter réalise qu’il devra encore attendre 36 ans !

Son grand-père Victor étant grièvement malade, Walter lui promet de tout essayer afin de devenir artiste-peintre, encouragé par le franc succès de l’expérience de la pochette CD. En 1992, après une (très) brève consultation avec son épouse Inge, Walter met un terme à sa «carrière» d’imprimeur. Sa première exposition fût tout de suite un succès. Répondre aux attentes est un véritable défi car la réputation technique et artistique de Willem et Victor est bien établie.

De plus, débutant avec des tableaux de façades et portes délabrées, Walter ne se facilite pas la tâche. Il peint chaque pierre, chaque joint de ciment et chaque fissure avec une précision stupéfiante et une patience d’ange. Peu à peu, ses tableaux évoluent vers des trompe l’oeil, casiers et étagères entièrement remplis d’objets vieux et usés et de natures mortes narratives. 

Ses tableaux ont tous comme élément principal les jouets anciens. Les tableaux de Walter suscitent l’étonnement; en effet, abstraction faite de la technique, ils bousculent les codes de la nature morte classique telle que nous la connaissons. Les objets étant choisis, arrangés et rassemblés avec une telle précision, Walter crée entre eux une tension, reflétant souvent le comportement humain, mais toujours enrobée d’une bonne dose d’humour.  

Ou est-ce de l’ironie?

Fait est que ses oeuvres ne laissent personne insensible. Et assurément, un sourire attendri apparaîtra sur le visage du spectateur.